Nous repartons cette année pour des ateliers d’écritures autour des expositions proposées par le centre d’art contemporain « Le Lait » à albi. inscriptions directement au centre d’art
Tarif plein : 15 € Tarif réduit : 10€ la séance.
Inscription obligatoire avant l’atelier. (on peut s’inscrire à 1 atelier seul ou aux 2.)
dimanche 27 septembre de 15h à 18h.
samedi 17 octobre de 14h à 17h.
Renseignements et inscriptions par mail : helene.lapeyrere@centredartlelait.com ou par tel au 06 27 40 10 86
Les deux premières propositions s’articulent autour du travail d’Orlan.
ORLAN est l’une des plus grandes artistes françaises vivantes. Depuis 1964, ORLAN interroge le statut du corps et les pressions sociales, culturelles, politiques et religieuses qui s’y inscrivent.
Elle questionne les découvertes scientifiques, technologiques et médicales, défend l’hybridation, la tolérance et les droits de l’être humain au travers d’identités nomades, changeantes et mutantes. Elle utilise différentes techniques : photographie, vidéo, sculpture, dessin, installations, performance, biotechnologies, réalité augmentée etc.
Temps variable et baisers de Méduse rassemble pour la première fois les œuvres numériques d’ORLAN et interroge la notion de temps dans son œuvre par une sélection inédite de vidéos de différentes périodes, complétée par la réalisation d’une nouvelle installation interactive en 3D intégrant un jeu vidéo.
Avec Expérimentale mise en jeu, ORLAN détourne les codes des jeux vidéos ; elle reconstruit un univers où le serial frageur killer n’est plus le héros, et plonge le visiteur dans l’action virtuelle.
Sur une proposition de Jacqueline-Ruth Meyer, commissaire et directrice du Centre d’art Le LAIT, une première étape de l’exposition a lieu à Albi. Imaginée pour se développer sur la durée et en différentes stations, son contenu peut être augmenté ou diminué (et le jeu vidéo complexifié), selon les lieux d’accueil qui l’activent. »
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Infinited Mirrored Room – Dots Obsession de Yayoi Kusama est une œuvre immersive composée de miroirs et de « molécules » gonflées en suspens dans l’espace, dans un monde clos. Le reflet infini des miroirs, l’obsession des points appliqués sur des ballons aux formes organiques et la couleur rouge, troublent, fascinent et perturbent notre perception.
Yayoi Kusama, artiste japonaise, née en 1929, exécute ses premiers dessins et aquarelles dans les années 50. A l’âge de 27 ans, elle quitte le Japon pour les Etats-Unis et s’installe à New York jusqu’en 1972, avant de revenir vivre au Japon en 1977 où elle vit actuellement.
Son travail traite les obsessions psychologiques et sexuelles, par la répétition et l’accumulation de motifs récurrents comme les pois et les mailles. Dès les premières « Mirror rooms » (1965), elle élabore des environnements matriciels où se disséminent les premiers « dots » (points) et la mise en abyme de sa propre image par des jeux de miroirs kaleïdoscopiques. Les « machines de vision » qu’elle créée multiplient l’image du regardeur par le biais du miroir, symbole essentiel dans l’imaginaire traditionnel japonais, qui permet ici de donner une existence singulière à son corps, lui conférer une réalité.